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    2013 (March) Le Figaro - Simon Baker Interview in LA
    15-Mar-13, 3:35 PM

    Original article:

    http://www.lefigaro.fr/culture/2013/03/15/03004-20130315ARTFIG00362-simon-baker-le-mentalist-se-met-au-parfum.php

    Simon Baker, le mentalist se met au parfum

    Par Guillaume Crouzet Publié
    Du petit au grand écran, l'acteur affiche, avec la même constance, charme et désinvolture.
    Du petit au grand écran, l'acteur affiche, avec la même constance, charme et désinvolture. Crédits photo : Vera Anderson/WireImage

    INTERVIEW - Élu comme l'un des hommes les plus sexy de la planète, l'acteur du feuilleton préféré des français, a été choisi pour être l'ambassadeur d'une nouvelle fragrance baptisée Gentlemen Only, nouveau parfum masculin de Givenchy. L'occasion d'aller le rencontrer à Los-Angeles.

    Quand on le rencontre dans sa loge, chemise à carreaux, et petit blouson de toile blanche: c'est certain, il ne fait pas ses 43 ans. Et même avec ses lunettes de vues sur le bout du nez, vous avez bien plus l'impression d'avoir en face de vous un étudiant australien en vacances, qu'un père de famille nombreuse. Ce qu'il est pourtant avec ses 3 enfants. Son secret de jouvence? Sans doute une bonne base génétique, mais aussi le fait d'avoir connu le succès sur le tard.

    Malgré quelques apparitions remarquées au cinéma (dans L.A Confidential ou Le diable s'habille en Prada), c'est en effet il y a quelques années seulement, que le petit écran a fait de lui une star internationale, quand il a commencé à incarner Patrick Jane, dans la série policière Mentalist. Aussi charmeur que manipulateur, son personnage triomphe dans le monde entier, et notamment en France, où avec près de 10 millions de téléspectateurs, son feuilleton a été la fiction la plus suivie l'an dernier à la télévision.

    Pour autant, cette réussite ne lui a pas monté à la tête. Cet ancien champion de surf, avoue même «avoir été surpris qu'une maison française aussi aristocratique que Givenchy puisse penser à lui pour être l'ambassadeur de son nouveau parfum.» Modestie feinte ou réelle? Puisqu'il va être l'incarnation d'une fragrance intitulée Gentlemen only, c'était en tout cas le bon prétexte pour faire avec lui un interview sur le sujet…

    Se comporter en gentleman, cela signifie quoi selon vous? N'est ce pas un terme démodé?

    SIMON BAKER - Pas du tout. C'est une notion qui dépasse les modes et les époques. Essayer de se comporter en gentleman c'est un projet inspirant dans l'existence. Mes parents m'ont élevé dans ce sens, en m'inculquant quelques fondamentaux tels que la courtoisie, le respect des autres et bien sûr la détermination.

    Un proverbe anglais du XIXe siècle dit: «Un gentleman, c'est quelqu'un qui peut jouer de la cornemuse mais ne le fait pas.»

    Une bonne définition…et toujours valable. Un gentleman n'est pas un «frimeur», c'est au contraire quelqu'un qui fait preuve de retenue, quels que soient ses talents, il ne les met pas en avant, il ne cherche pas à capter l'attention.

    Adolescent en Australie, vous pratiquiez assidûment le water-polo et le surf. Le sport est-il une bonne école pour devenir un gentleman?

    Cela a le mérite de vous discipliner, mais je dois dire que pour moi le surf, c'est avant tout de la récréation, bien plus que de l'éducation. On n'a besoin que d'une planche et l'on fait corps avec la nature.Où que j'aille, je surfe si j'en ai la possibilité. En France, je garde un bon souvenir de mes sorties à Hossegor, il n'y a pas si longtemps. Pour le reste, je compare plutôt la pratique du surf à celle de mon métier d'acteur. Dans les deux cas c'est une bonne décharge d'adrénaline, et l'obligation de rester le plus souple et le plus naturel possible si l'on veut bien prendre la vague ou délivrer son texte.

    Votre père, Barry, était un mécanicien, votre beau-père, Tom, était boucher. Etaient-ils pour autant des gentlemen?

    Ajoutez à cela qu'ils sont tous deux australiens, et c'est certain qu'il y a un siècle et demi ils auraient eu du mal à être qualifié ainsi (Il rit). Ce qu'il y a de bien c'est que cette notion de gentleman a puissamment évoluée depuis la reine Victoria. Cela fait un long moment déjà, que ce n'est plus une question de position sociale ou de titre, c'est une façon d'approcher le monde. Il ne s'agit pas de noblesse de sang mais de sentiments. Une manière de se conduire dans la vie de tous les jours.

    C'est ce que vous inculquez à vos deux fils, Claude et Harry?

    C'est peut-être un peu vieux jeu, mais oui, j'essaye de leur apprendre à respecter les autres. D'être à la fois polis et diplomates, ce qui ne veut pas dire obséquieux. Enfin je leur rappelle que la discrétion, qui est un vrai trait du gentleman à mes yeux, leur donne aussi une formidable indépendance vis à vis du regard d'autrui. Bref, j'essaye simplement d'en faire des types bien, et je me rappelle toujours de ce que m'a dit ma femme: «Je suis contente d'avoir eu deux garçons, parce que ce monde manque encore cruellement d'hommes de bonne volonté».

     

    Une rue de NewYork reconstituée en plateau à Los Angeles, une équipe de 100 personnes et un directeur de la photo (Darius Khondji, au premier plan avec la casquette), qui a mis en lumière Amour , deMichael Haneke et le dernier Woody Allen: Givenchy a sorti le grand jeu pour Simon Baker.
    Une rue de NewYork reconstituée en plateau à Los Angeles, une équipe de 100 personnes et un directeur de la photo (Darius Khondji, au premier plan avec la casquette), qui a mis en lumière Amour, deMichael Haneke et le dernier Woody Allen: Givenchy a sorti le grand jeu pour Simon Baker.

    Diriez-vous que le personnage que vous incarnez dans le Mentalist, Patrick Jane, est un gentleman?

    Oh non! Il est beaucoup trop bavard et égoïste. Mais cela n'a aucune importance car j'adore jouer des rôles de salaud. Dans mon prochain film au cinéma, I Give it a Year (sortie en France en avril, ndlr), le personnage que j'incarne n'est pas non plus un ange, ce qui était tout à fait jubilatoire…

    Quel est l'acteur qui symbolise le mieux à vos yeux le gentleman?

    Du côté anglo-saxon, le prototype selon moi c'est évidemment Cary Grant. Rugueux et chic à la fois. Du côté français, je pencherai pour Jean-Paul Belmondo, un acteur qui dégage à l'écran une incroyable solidité.

    Et Errol Flynn, cet acteur né en Tasmanie tout comme vous?

    Lui c'est à la fois le gentleman et le diable… comme tous les hommes natifs de Tasmanie!

    Quel est votre côté diabolique alors? Quand perdez-vous votre sang-froid de gentleman?

    Nous sommes tous humains et j'avoue que je suis parfois réactif de façon disproportionnée avec mes enfants, lorsqu'ils abusent de ma patience. Que voulez-vous, être parent c'est un challenge permanent.

    Vous avez maintenant 43 ans. Diriez-vous qu'en avançant en âge l'on devient plus gentleman?

    Je dirais seulement que cela est alors plus facile de se conformer à l'idée que l'on s'en fait. Prenez déjà cela comme une bonne nouvelle…

     


    TRANSLATION

     

    1st photo caption
    From small to big screen, the actor shows, with constancy, charm and flippancy.
     
    INTERVIEW
     
    Having been designated one of the sexiest men on the planet, the actor from the favourite TV show in France was chosen as the ambassador of a fragrance called Gentlemen Only, the new masculine perfume of Givenchy. We had the opportunity to meet him in Los Angeles.

    When you meet him in the green room, in a checked shirt and a white cloth jacket: it's a fact, he does not look 43. And even with his glasses on the tip of his nose, you have much more the impression to be in front of an Australian student on vacation, than of a father of a large family. For he is, with his 3 children. The secret of his youth? Probably a good genetic basis, but also the fact that he had met success at a later age.

    In spite of some noteworthy appearances on the big screen (in L.A Confidential or The Devil wears Prada), it is just only a few years ago that TV made him an international star, when he began to embody Patrick Jane in the TV series The Mentalist. Equally charming and manipulative, his character hits success worldwide, and especially in France where, with around 10 million viewers, his TV show was the most watched fiction on television last year.

    Therefore, this success did not go to his head. This former surf champion even admits « to have been surprised that a French brand as upper-class as Givenchy can think of him as the ambassador of its new perfume. » Feigned or genuine modesty? Since he is going to be the incarnation of a fragrance named Gentlemen Only, it was in any case a good chance to interview him on this subject…
     
    To act as a gentleman, what does it mean according to you? Isn't it an old-fashioned term?

    SIMON BAKER - In no way. It's a notion which transcends fashions and times. To try to act as a gentleman is a inspiring plan in life. My parents brought me up this way, by instilling in me some basics such as politeness, respect for others and of course determination.
     
    An English proverb from the 19th century says: « A true gentleman is one who can play the bagpipes - and doesn't. »

    SB: A good definition, and still valid. A gentleman is not a "show-off", on the contrary it's someone who shows self-restraint, whatever are his talents, he does not put them forward, he does not try to draw attention to himself.
     
    When you were a Teenager in Australia, you assiduously practised water polo and surfing. Are sports a good training to become a gentleman?

    SB: At least it teaches you discipline, but I must say that, for me, surfing is more a recreation than an education. You need only a surfboard and you feel one with nature. Wherever I go, I go surfing if I can. In France, I keep nice memories of my outings in Hossegor, not long ago. Otherwise, I rather compare the practice of surfing with my actor's job. In both cases it is a good rush of adrenalin, and the necessity to remain the most flexible and the most spontaneous as possible if you definitely want to catch a wave or deliver your lines.

    Your father Barry was a mechanic, your stepfather, Tom, was a butcher. Therefore, were they gentlemen?

    SB: Add to that that they are both Australians, and it's sure that one and a half century ago, they would have found it difficult to be considered as such (he laughs). What is good is that this notion of a gentleman has strongly evolved since the Queen Victoria. It's been a long time already, since it's no more a question of social status or title, it is a way of approaching the world. It's not about aristocracy by bloodlines but about feelings. A way to behave in everyday life.

    It is what you instill in your two sons, Claude and Harry?

    SB: It's perhaps a bit old-fashioned, but yes, I try to teach them to respect others. To be at the same time polite and tactful, and that does not mean obsequious. And I say to them that discretion, which in my opinion, is a true trait of the gentleman, gives them a great deal of independence towards the eye of others. In short, I simply try to make decent people of them, and I always remember what my wife once said to me: « I'm happy to have had two boys, because this world still sorely lacks men of goodwill ».

    Photo caption
    A street of NewYork rebuilt on a set in Los Angeles, a team of 100 persons and a director of Photography (Darius Khondji, with the cap), who did the lighting on "Amour", from Michael Haneke and on the last Woody Allen film: Givenchy forced the best for Simon Baker.

    Would you say that the character you play in the Mentalist , Patrick Jane, is a gentleman?
     
    SB: Oh no! He is far too talkative and selfish. But it's not important, because I love playing bastards. In my next film, I Give it has Year (in theaters in April in France), my character is neither an angel, and it was absolutely exhilarating…

    Which actor is the epitome of the gentleman in your opinion?

    SB: On the Anglo-Saxon side, according to me the archetype is of course Cary Grant. Harsh and classy at the same time. On the French side, I shall opt for Jean-Paul Belmondo, an actor who exudes an unbelievable strength on screen.

    And Errol Flynn, this actor born in Tasmania like you?

    SB: He's at the same time gentleman and devil, as all Tasmania native men!

    What is your devilish side then? When do you lose your gentleman's self-control?

    SB: We are all human beings and I confess that sometimes I react in a exaggerated way to my children's behaviour, when they try my patience. What can I say, being a parent is a constant challenge.

    You are now 43 years old. Would you say that by getting old one becomes more of a gentleman?

    SB: I would only say that then, it's easier to comply with your conception of it. You can already take that as good news …
    Category: Interviews 2012-2015 | Added by: DS_Pallas | Tags: simon baker interview, gentlemen only, Givenchy ad, Gyvenchy, simon baker
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